21 février 2010

 

On fait peur


C'est pas le tout ma petite dadame, mais on sort d'une grosse semaine de répéts là. Super content qu'on est, enfin pas tous, car comme vous devez le savoir, le groupe est en plein fission et y'a plein de neutrons qui volent dans tous les coins ! ça pèse pas lourd mais ça peut faire mal quand même.

Au programme, 5 petites chansons de death métal, ha ha je savais que ça vous plairait ça ! On compte remettre ça en avril pour en monter quelques autres. Avec un peu de chance vous subirez un maxi cet été. Mais il y a pire, il y a toute une schnarpe crunky dans les tuyaux, à votre place j'irais déterrer ma gourmette du tiroir de ma table de nuit, on sait jamais.

Cette fois on vise clairement l'export avec des versions traduites dans des langues bizarres. Si avec ça on décroche pas la gloire à Minsk (à défaut d'un Love Belarus Award), c'est pas de chance. L'idée mon garçon elle est simple : on laboure tranquilllou notre zone d'influence à coups de death métal histoire de rigoler, et une fois par an on va mettre le feu à Kiev et Berlin en passant par Stockholm avec un scandale à base de rhythmbox et de tromblon.

Oui, c'est ça notre stratégie commerciale.
Je vois pas ce qui vous choque.

16 février 2010

 

7/8+9/8, puis 5/8 jusqu'à la fin

Si je résume la situation (peu glorieuse) :
- le groupe s'est scindé en deux parties distinctes. A ma gauche, Vladivolta, qui fait du hardcore avec des mesures tellement compliquées qu'on sent bien que les membres ont fait du solfège à un moment ou à un autre de leur pieuse existence. A ma droite, Vladivortex, qui donne plutôt dans le crunk ukrainien à deux roubles. L'une comme l'autre n'a que peu d'espoir de réussite sociale et artistique.
- les fans font actuellement pression sur le groupe (en vain) pour lui demander de renoncer à regrouper tous les nouveaux titres sur un même double CD, arguant que s'ils préfèrent Vladivolta, ils veulent pouvoir écouter Vladivolta sans subir les infrabass et les lyrics russophiles douteux de Vladivortex ; et que s'ils préfèrent Vladivortex, il n'est pas normal qu'ils aient à subir les assauts impairs et dissonnants de Vladivolta. Dans tous les cas, personne ne devrait cautionner l'achat de l'opus. Oganisés en syndicat, les fans demandent une sortie séparée de deux maxis, et la gloire qui va avec. Allez, quoi.
- d'autres fans, voire les mêmes, exigent la présence de tous les membres officiels du groupe à chaque concert, arguant que privé de certains de ses membres, Vladivostok n'est pas vraiment Vladivostok. Êtes-vous au moins sûr de les connaître tous, ces membres ? Certains ont des doublures. D'autres ne mangent pratiquement que des oeufs.
- ceci n'arrange guère la tâche du chargé de production du groupe (le mec qu'on charge). Les répéts coûtent pas cher, mais niveau promotion, y'a du boulot.


Chute ratée !

12 février 2010

 

Love Belarus Awards

Bon, c'est vrai, on donne de moins en moins de nouvelles mais on n'est toujours pas morts !
La preuve1 en est ce nouvel habillage pour le blog, assez rouge sang. À la mesure de la violence qui rôde dans un coin de ce qui nous sert de cerveaux.



Sinon, niveau nouvelles, on aurait dû participer à la cérémonie des "Love Belarus Awards", comme on a été nominés pour la récompense2. C'était sur-réaliste, on voulait partir et tout, mais comme ils ont finalement eu peur qu'on casse tout, ils ont préféré tout annuler.
On aurait aussi dû jouer ce week-end, mais ils ont préféré annuler aussi. Remarquez, on aurait peut-être tout cassé.


Bon, je voulais trouver une blague pour clore3 ce message, mais j'ai préféré annuler aussi.

1 Un exemple n'a jamais été une preuve, mais bref.
2 Si vous nous croyez pas, vous pouvez toujours aller à cette page. Regardez bien, au milieu de l'article, il y a bien le mot « Vladivostok » !
3 Et non clôturer, dans sa version transitive. Trop de gens font la fôte.