16 février 2010

 

7/8+9/8, puis 5/8 jusqu'à la fin

Si je résume la situation (peu glorieuse) :
- le groupe s'est scindé en deux parties distinctes. A ma gauche, Vladivolta, qui fait du hardcore avec des mesures tellement compliquées qu'on sent bien que les membres ont fait du solfège à un moment ou à un autre de leur pieuse existence. A ma droite, Vladivortex, qui donne plutôt dans le crunk ukrainien à deux roubles. L'une comme l'autre n'a que peu d'espoir de réussite sociale et artistique.
- les fans font actuellement pression sur le groupe (en vain) pour lui demander de renoncer à regrouper tous les nouveaux titres sur un même double CD, arguant que s'ils préfèrent Vladivolta, ils veulent pouvoir écouter Vladivolta sans subir les infrabass et les lyrics russophiles douteux de Vladivortex ; et que s'ils préfèrent Vladivortex, il n'est pas normal qu'ils aient à subir les assauts impairs et dissonnants de Vladivolta. Dans tous les cas, personne ne devrait cautionner l'achat de l'opus. Oganisés en syndicat, les fans demandent une sortie séparée de deux maxis, et la gloire qui va avec. Allez, quoi.
- d'autres fans, voire les mêmes, exigent la présence de tous les membres officiels du groupe à chaque concert, arguant que privé de certains de ses membres, Vladivostok n'est pas vraiment Vladivostok. Êtes-vous au moins sûr de les connaître tous, ces membres ? Certains ont des doublures. D'autres ne mangent pratiquement que des oeufs.
- ceci n'arrange guère la tâche du chargé de production du groupe (le mec qu'on charge). Les répéts coûtent pas cher, mais niveau promotion, y'a du boulot.


Chute ratée !