30 novembre 2009
Vladivostok est le groupe le plus libre et le plus tolérant du monde !
Na ! Et on s'attache à le démontrer chaque jour que Dieu fait.
Entre nos disques enregistrés au dictaphone Behringer, notre jeu de scène nombriliste et narcissique, notre communication douteuse, notre prétendue célébrité dans les pays moisis de l'Est de l'Europe, nos paroles potaches, notre usurpation d'un nom de ville russe alors qu'aucun d'entre nous n'y a mis et n'y mettra jamais les pieds... il y a franchement de quoi nous haïr.
Résultat, personne ne nous aime !
Personne !
Du coup, on peut continuer à faire ce qu'on veut sans vexer les copains. Comme quoi ? Comme, par exemple, faire une musique que personne d'autre ferait à notre place si on la faisait pas ! Et ça c'est pas quelque chose de noble, de beau, de salvateur ?
Tant qu'on y est : si beaucoup de gens nous aimaient et s'arrachaient nos t-shirts qui brillent même pas dans le noir, qu'est-ce que ça voudrait dire ? Qu'ils se reconnaissent dans notre musique ? Mais alors, cela signifierait que nous leur ressemblons ! Or c'est impossible, nous sommes nous et personne d'autre (c'est déjà suffisamment difficile à porter, et surtout suffisamment difficile à mettre en musique) !
Ou alors, simplement que nous partageons avec ces gens des traits communs... dans ce cas, excusez ma rigueur mathématique, mais plus le nombre de gens auxquel je ressemble est grand, moins les critères de ressemblance considérés sont pertinents, et plus on est myope ! A la limite, si je ressemble à tout le monde... c'est que je ressemble à rien ! LOL !
Alors oui, notre musique est narcissique ! C'est normal, ce sommes nous qui la faisons ! En même temps un troubadour qui prétendrait faire de la musique qui me ressemble, genre on est tous amis regardez comme nos sourires se mélangent, j'aurais assez vite envie de lui faire manger sa Takamine ! D'abord on se connaît pas, puis perso j'ai pas envie d'être mélangé, j'ai l'audace de croire en ma propre existence ! Ouais !
D'ailleurs mon p'tit gars, sans vouloir marcher sur tes plates-bandes en faisant dans la poésie, reconnaître à quelqu'un son existence propre au lieu de chercher à le fondre dans un moule (fût-ce un moule de sourires, de cultures ou d'amour), ça s'appelle le respect et la tolérance.
Ci-démontré, le fait que la musique de Vladivostok est empreinte de respect et de tolérance.
Truc de ouf, hein ?
Entre nos disques enregistrés au dictaphone Behringer, notre jeu de scène nombriliste et narcissique, notre communication douteuse, notre prétendue célébrité dans les pays moisis de l'Est de l'Europe, nos paroles potaches, notre usurpation d'un nom de ville russe alors qu'aucun d'entre nous n'y a mis et n'y mettra jamais les pieds... il y a franchement de quoi nous haïr.
Résultat, personne ne nous aime !
Personne !
Du coup, on peut continuer à faire ce qu'on veut sans vexer les copains. Comme quoi ? Comme, par exemple, faire une musique que personne d'autre ferait à notre place si on la faisait pas ! Et ça c'est pas quelque chose de noble, de beau, de salvateur ?
Tant qu'on y est : si beaucoup de gens nous aimaient et s'arrachaient nos t-shirts qui brillent même pas dans le noir, qu'est-ce que ça voudrait dire ? Qu'ils se reconnaissent dans notre musique ? Mais alors, cela signifierait que nous leur ressemblons ! Or c'est impossible, nous sommes nous et personne d'autre (c'est déjà suffisamment difficile à porter, et surtout suffisamment difficile à mettre en musique) !
Ou alors, simplement que nous partageons avec ces gens des traits communs... dans ce cas, excusez ma rigueur mathématique, mais plus le nombre de gens auxquel je ressemble est grand, moins les critères de ressemblance considérés sont pertinents, et plus on est myope ! A la limite, si je ressemble à tout le monde... c'est que je ressemble à rien ! LOL !
Alors oui, notre musique est narcissique ! C'est normal, ce sommes nous qui la faisons ! En même temps un troubadour qui prétendrait faire de la musique qui me ressemble, genre on est tous amis regardez comme nos sourires se mélangent, j'aurais assez vite envie de lui faire manger sa Takamine ! D'abord on se connaît pas, puis perso j'ai pas envie d'être mélangé, j'ai l'audace de croire en ma propre existence ! Ouais !
D'ailleurs mon p'tit gars, sans vouloir marcher sur tes plates-bandes en faisant dans la poésie, reconnaître à quelqu'un son existence propre au lieu de chercher à le fondre dans un moule (fût-ce un moule de sourires, de cultures ou d'amour), ça s'appelle le respect et la tolérance.
Ci-démontré, le fait que la musique de Vladivostok est empreinte de respect et de tolérance.
Truc de ouf, hein ?